Phobie

QU’EST-CE QUE LA PHOBIE ?

La phobie est une peur irraisonnée et irrationnelle d’un objet ou d’une situation. Le sujet sait que sa peur est injustifiée, mais ne parvient pas à éviter l’angoisse, voire la panique devant l’objet de sa phobie : les insectes, l’eau, la peur du vide, les endroits clos tel que l’ascenseur ou le métro, la foule… La phobie apparaît souvent dans un tableau plus général de troubles anxieux. L’angoisse excessive se concentre ainsi sur certains objets ou situations entrainant des mécanismes d’évitement. Ces symptômes peuvent devenir très envahissants, voire invalidants pour l’existence du sujet.

QU’EST-CE QUE LA PHOBIE SCOLAIRE ?

La phobie scolaire décrit une situation où un enfant ou un adolescent, sur fond de tableau anxieux, se met à refuser d’aller à l’école. Toute proposition visant à l’y conduire déclenche un crise d’angoisse, voire de panique, qui peut être accompagnée de symptômes somatiques (maux de ventre, maux de tête, vomissements…). Il est important de pouvoir consulter très rapidement, avec ou sans le jeune, afin d’évaluer la situation et mettre en place une aide pertinente.

QU’EST-CE QUE LA PHOBIE SOCIALE ?

La phobie sociale apparaît comme une forme de timidité excessive qui se manifeste, pour certains sujets, dans toutes manifestations sociales, pour d’autres dans des circonstances spécifiques. Ce sont des situations où le regard de l’autre joue un rôle essentiel, d’autant si le sujet se trouve appelé à être jugé ou évalué (situation professionnelle, recrutement, examen). Des manifestations somatiques peuvent apparaitre et ne font qu’aggraver les difficultés (rougissements, transpiration, bégaiements).

Un état anxieux ou dépressif est souvent la toile de fond de la phobie sociale. Celle-ci peut prendre peu à peu une forme invalidante car, pour s’en protéger, le sujet met en place des mécanismes d’évitement ou d’isolement qui entravent sa vie sociale ou sa vie professionnelle.

POURQUOI CONSULTER EN CAS DE PHOBIE ?

Face à la phobie, il est souhaitable de ne pas rester isolé et d’entamer une démarche de soin auprès d’un psychologue-psychanalyste afin d’éviter de conséquence préjudiciable dans sa vie affective et sociale.

Les mécanismes psychiques qui conduisent vers la constitution d’une phobie sont complexes et leur élaboration peut prendre place dans un travail plus large de psychothérapie ou de psychanalyse.


Difficultés de couple

QUELLES PEUVENT ÊTRE LES DIFFICULTÉS D’UN COUPLE ?

Les difficultés rencontrées dans un couple sont diverses et peuvent se produire à différents moments. Elles peuvent apparaître lors de l’engagement dans les grandes étapes de la vie entrainant des remaniements relationnels et affectifs : engagement dans la vie à deux, conception ou naissance d’un enfant… Elles interviennent aussi du fait du temps qui passe, qui peut éprouver la qualité du lien et remettre en cause désir et même sentiment amoureux.

Praticienne depuis plus de 30 ans, Catherine VEY vous reçoit dans son cabinet dans le 13eme arrondissement

LA SEPARATION OU LE DIVORCE

La rupture d’une relation amoureuse ne se fait jamais sans souffrance, que l’on soit ou non à l’origine de la décision. Cela représente toujours un remaniement important pour sa vie et une remise en question ou une blessure personnelle essentielle.

La séparation peut donner lieu  des éprouvés douloureux : anxiété, colère, sentiment de solitude, voire une véritable détresse qui peut être assimilée au deuil. Le deuil en effet, au sens psychanalytique, est un processus complexe déclenché par la perte d’un objet, qui peut être, dans le cas présent, autant l’objet d’amour que ce qui s’était construit en commun dans cette relation.

POURQUOI UNE DÉMARCHE INDIVIDUELLE ?

Les difficultés dans un couple conduisent à ne plus pouvoir se parler sans se confronter et surtout à ne plus arriver à s’écouter. Il apparaît alors important de faire une démarche personnelle afin de prendre un certain recul, de réfléchir aux enjeux personnels en œuvre dans le conflit relationnel. Des consultations thérapeutiques auprès d’un psychanalyste permettent d’explorer les éléments présents dans ce conflit et cela, en trouvant une écoute neutre et bienveillante, en toute confidentialité.


Difficultés au travail

QUAND PARLER DE DIFFICULTES AU TRAVAIL ?

Les difficultés rencontrées au travail et pouvant entrainer des répercussions sur le plan psychique et dans la vie personnelle sont multiples.

Le stress et la pression en milieu professionnel sont de plus en plus aigues et se traduisent par des sensations de fatigue, de l’irritabilité, un épuisement physique et psychique face à des tâches à réaliser se présentant souvent comme insurmontables. Ces situations sont liées à la vie moderne actuelle, aux nouvelles techniques de management et à la fragilité de l’emploi. La crainte de perdre son travail accentue ces difficultés.

Cette situation peut conduire jusqu’à ce que l’on appelle le « burn out » ou syndrome d’épuisement. Les symptômes du « burn-out » sont nombreux : fatigue continue, épuisement mental, déprime, démotivation, baisse de l’estime de soi, sentiment d’incompétence. Certains aspects de la personnalité peuvent parfois contribuer au « burn out » : propension à l’anxiété ; conscience professionnelle trop poussée ; perfectionnisme ; incapacité à déléguer…

Enfin, certaines difficultés rencontrées dans le travail,  problèmes relationnels, phobie sociale, embarras lors de prises de décision, prennent leurs sources dans des conflits psychiques et affectifs plus personnels, tout en ayant des conséquences importantes dans la vie professionnelle.

POURQUOI CONSULTER EN CAS DE DIFFICULTÉS AU TRAVAIL ?

Que cela soit dans des situations de stress au travail, voire de « burn out », ou encore de difficultés renvoyant à des enjeux psychiques plus personnels, il est important de faire une demande d’aide auprès d’un psychologue-psychanalyste afin d’examiner auprès de lui les difficultés rencontrées pour ne pas laisser se développer des conséquences importantes, tant sur un plan professionnel que sur un plan psychique. C’est au cours de quelques consultations thérapeutiques que cette situation peut être évaluée. Par la suite, cela peut se poursuivre par une psychothérapie ou une psychanalyse.


Deuil

QU’EST CE QU’UN DEUIL ?

Le deuil est lié à la peine et au bouleversement causés par la perte d’un être proche. Le temps du deuil s’accompagne d’un douloureux travail psychique qui conduit, à terme, à une certaine acceptation de cette disparition

POURQUOI UN DEUIL PEUT AMENER A CONSULTER ?

Le décès d’un proche cause un choc, une douleur psychique, un refus de la disparition, voire une révolte. Une demande d’aide thérapeutique, soit sous la forme de consultations thérapeutiques ou d’une psychothérapie, semble s’imposer dans les cas suivants :

– lorsque le deuil est lié à un décès soudain, brutal, ou dans des circonstances traumatiques, produisant un choc émotionnel, un non-sens, entrainant parfois des sentiments de culpabilité ;

– lorsque le deuil entraine un véritable état dépressif réactionnel. Se retrouvent alors les signes physiques habituels de la dépression comme une perte d’appétit, une fatigue intense, des insomnies. Des troubles intellectuels et affectifs se manifestent également, un désintérêt pour les occupations  habituelles, une perte de l’attention et de la concentration, de la tristesse, une sensibilité émotionnelle exacerbée ;

– lorsqu’un deuil très ancien occupe une place toujours actuelle dans la vie du sujet, ce dernier n’ayant jamais pu surmonter la disparition d’un proche qui continue à avoir des effets dans sa vie affective et ses activités quotidiennes.


Depression

COMMENT SE MANIFESTE UNE DEPRESSION ?

La dépression peut prendre des formes diverses.

Il peut s’agir de symptômes réactionnels à la suite d’évènements douloureux, d’une déception, d’une séparation, d’un deuil… La personne ne parvient pas à se défaire d’un sentiment de tristesse qui peut s’accompagner d’une perte d’intérêt et de plaisir et aller jusqu’à une auto-dévalorisation.

Des épisodes dépressifs majeurs peuvent intervenir au cours desquels le sujet ne parvient pas à se détacher d’idées noires, voire de pensées suicidaires.

POURQUOI CONSULTER EN CAS DE DEPRESSION ?

 Dans les cas où les troubles dépressifs apparaissent comme réactionnels à des évènements douloureux, il ne peut être que bénéfique de consulter un psychologue-psychanalyste et de s’engager dans un travail de psychothérapie. Dans le cas d’un épisode sévère, cette démarche doit se doubler d’une consultation auprès d’un médecin psychiatre pour envisager un traitement médicamenteux, voire une hospitalisation.

Hors d’épisodes dépressifs majeurs ou troubles réactionnels, lorsque la vie du sujet est ponctuée de moments dépressifs et mélancoliques, il peut être souhaitable de s’engager dans une psychanalyse.

Dans tous les cas, il est souhaitable de ne pas rester seul enfermé dans sa souffrance et ses difficultés.


Consultations thérapeutiques

CONSULTATIONS THERAPEUTIQUES/ SOUTIEN PONCTUEL

La consultation auprès d’un psychologue-psychanalyste peut prendre la forme  d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse impliquant la mise en place de séances régulières.  Mais il est également possible de consulter pendant un temps donné dans le cadre d’entretiens ponctuels.

QU’EST-CE QUE PERMETTENT LES ENTRETIENS PONCTUELS ?

Ces entretiens sont à concevoir comme des consultations thérapeutiques venant apporter appui et soutien dans des moments de vie difficile. Ce peut être le cas, par exemple, à l’occasion de séparation, de questionnement  aigüe sur une décision à prendre dans la vie personnelle ou professionnelle, de rupture amoureuse, de deuil

ADOLESCENCE  ET PARENTALITE

Au moment de l’adolescence de leurs enfants, il n’est pas rare que des parents ressentent le besoin de venir parler des difficultés qu’ils rencontrent, et cela sans la présence du jeune.

Cette démarche vient leur apporter un véritable étayage et soutien tout en leur permettant une meilleure compréhension de ce qui se joue dans la vie de l’adolescent(e) ainsi que dans leur relation avec celui ou celle-ci.


Anxiété

QUELLES SONT LES MANIFESTATIONS DE L’ANXIETE ?

Pour les personnes souffrant de troubles anxieux, une inquiétude excessive et le sentiment d’insécurité apparaissent régulièrement. De nombreuses situations, parfois anodines et banales, provoquent chez les anxieux une grande tension, voire des épisodes d’anxiété aiguë sous forme de bouffées d’angoisse et le sentiment de perte de contrôle. L’angoisse peut être liée à un objet ou à une situation précise (phobie), mais parfois elle est  indéfinissable et sans objet précis. L’anxiété peut aussi produire des effets secondaires désagréables : comportements d’évitement, état d’agitation, insomnies ainsi que des manifestations somatiques telles que tension musculaire, migraines, troubles digestifs ou respiratoires, et d’autres encore.

POURQUOI L’ANXIETE PEUT CONDUIRE À CONSULTER ?

Si elle n’est pas prise en compte dans le cadre de consultations thérapeutiques, l’anxiété peut devenir envahissante dans la vie du sujet. Elle peut empêcher d’agir et entraver la réalisation des projets, provoquant des difficultés dans les relations personnelles ou difficultés au travail. La manifestation anxieuse est par ailleurs une indication de conflits internes qui peuvent conduire avec profit à l’engagement dans une psychothérapie ou une psychanalyse.


Adolescence

POURQUOI CONSULTER A L’ADOLESCENCE ?

Les raisons de consulter pour un adolescent sont diverses. Ce peut être des problèmes relationnels, des troubles du comportement (inhibition, comportements de retrait, phobies..) ou un sentiment de mal être intérieur (isolement, anxiété, angoisse, dépression).

COMMENT SE DEROULENT LES PREMIERS ENTRETIENS A L’ADOLESCENCE ?

Les premiers entretiens peuvent se dérouler avec ou sans les parents, cela dépend de la demande et des difficultés de l’adolescent(e).

Praticienne depuis plus de 30 ans, Catherine VEY vous reçoit dans son cabinet dans le 13eme arrondissement

QUEL CADRE POUR LES SEANCES A L’ADOLESCENCE ?

Le travail de psychothérapie avec les adolescents se rapproche de celui pratiqué avec les adultes. Les séances offrent des moments privilégiés et un lieu particulier où, par son écoute et ses interventions, le psychologue-psychanalyste permet l’élaboration et la mise en mots des problèmes de ce temps de passage singulier qu’est l’adolescence.

QUELLE PLACE POUR LES PARENTS D’ADOLESCENTS ?

Parfois, les adolescents refusent de venir consulter un psychothérapeute. Il peut être toutefois utile aux parents d’effectuer eux même cette démarche, sans la présence de l’adolescent. Les parents peuvent à la fois trouver un soutien à l’occasion de consultations thérapeutiques, qui leur permettront aussi une meilleure compréhension de ce qui se joue pour leur adolescent et dans sa relation avec eux.


Contact

ADRESSE

Les consultations ont lieu dans mon cabinet au

49 boulevard Vincent Auriol, 75013, Paris

  • Métro : Station Chevaleret (ligne 6)
  • Métro : Station Quai de la gare (ligne 6)
  • Métro : Station Bibliothèque François Mitterrand (Metro ligne 14, RER C)
  • Bus : Station Quai de la gare (bus 69)
  • Bus : Station Nationale (bus 27)


Confidentialité - Neutralité

QU’EST CE QUE LE SECRET PROFESSIONNEL DANS UN CADRE PSYCHANALYTIQUE ?

Le psychologue/psychanalyste est soumis à la règle déontologique du secret professionnel comme c’est aussi le cas dans un cadre médical.

LA CONFIDENTIALITE ET L’INTIME

Le respect du secret professionnel dans le cadre psychanalytique permet une confidentialité essentielle à la conduite de toute démarche de soins. Cette confidentialité n’est pas seulement respect de la déontologie, elle est aussi la condition de l’ouverture à l’intime et offre la possibilité de pouvoir tout dire et de se livrer sans crainte d’aucun jugement à la pratique d’associations libres qui est une des bases de la méthode psychanalytique.

QUELLE EST LA PLACE DE LA NEUTRALITE EN PSYCHANALYSE ?

Un autre pilier important de la psychanalyse se trouve dans l’observance d’une neutralité bienveillante de la part du psychothérapeute Ceci se manifeste par l’absence de tout jugement moral ou normatif, de toute interférence dans la vie du sujet, dans ses décisions. Il s’agit d’un refus de toute position de surplomb qui ferait du psychanalyste un guide définissant un type de comportements ou une quelconque orientation déterminante dans la vie du sujet.

Cette position éthique permet que s’opère un travail d’introspection et, de ce fait, possiblement un changement dans la perception que le sujet peut avoir de lui-même, de sa relation aux autres et au monde qui l’entoure. La sujet gagne ainsi en liberté, étant moins aux prises à des vécus émotionnels et psychiques qui déterminent ses comportements sans qu’il en comprenne le sens.